Atterrissage dans le désert d’Atacama
L’épisode du Perito Moreno à peine digéré, il est maintenant temps de remonter au Nord du Chili où un autre décor nous attend : le désert d’Atacama…
Lorsque nous quittons Puerto Natales, il fait encore nuit. Nous en profitons sans peine pour terminer la nôtre ! Quelques heures plus tard, nous arrivons à Puerto Arenas, dernière ville de Patagonie avant notre retour par avion (après un après-midi complet de recherches des meilleures options possibles…) à Santiago.
Ici, nous quitterons malheureusement Joanna et Pierre, avec qui nous avons passé des moments vraiment mémorables. Ils continuerons leur route vers Valparaiso. De notre côté, un second vol nous attend dans l’après-midi, direction Calama, ville minière située en plein cœur du désert d’Atacama.
Ici, changement d’ambiance radical, à commencer par le climat. L’air chaud est très sec et les quelques 2400m d’altitude, contre toute attente, commencent à me faire de l’effet… Quelques tisanes de coca plus tard (à défaut de la fumer…), et les symptômes du MAM sont envolés.
Plus d’une heure nous est nécessaire pour atteindre le village de San Pedro de Atacama. Aussitôt sortis du van, nous marchons en quête d’un camping pour la nuit. Nous en trouvons finalement un. Et bien que l’emplacement ressemble plus à un débarras de fond de basse-cour et qu’on devra cohabiter avec de gros canards blancs haletants très laids, ça ira très bien comme ça pour aujourd’hui. Entre la fatigue des heures de vol, la chaleur extérieure et le poids du sac, le ras-le-bol n’est pas loin. Nous installons donc notre campement ici. Finalement, ce site nous plaira beaucoup ! Des douches chaudes, une cuisine à dispo et deux petits chatons tout mignons toujours prêts pour les câlins !
Le village semble bien archaïque à première vue. Pas de routes damées, le sol n’est que chemins de terre battue. Une voiture passe et vue la sécheresse, c’est une nuée de poussière pâle qui vous assaille.
Les coupures de courant sont apparemment fréquentes. Plus d’électricité au moment de payer, et la vendeuse dégaine une bougie qu’elle plantera sur sa caisse. Ok!…
Ça n’empêche pas le village d’être bien rodé au niveau touristique, comme le prouvent toutes les agences de tours et boutiques de souvenirs bordant la rue principale !